SOIS SAGE REINE-MAY DE COLLINE HOARAU

SERVICE PRESSE

Éditions Dédicace

Date de Parution : 7 Décembre 2016

Préface de Thierry ROLLET

COMTEMPORAIN

Toutes ces plantes, ma Mémé m’avait appris à les connaître, reconnaître, utiliser, tremper, bouillir, sécher. J’étais passionnée par la façon de fabriquer des tisanes, des décoctions ou des cataplasmes. Elle était tisaneuse. Elle aimait soigner les autres. Il suffisait d’aller dans le jardin et de faire la cueillette. Quel beau mot difficile à écrire, nous rappelant nos origines préhistoriques. Je cueille. En créole, « mi ramasse ». En breton, le mot « dastum » était couramment utilisé aussi bien pour les fruits que les histoires des anciens. La symbolique était poétique.
C’était un si grand plaisir de collationner les plantes en alignant chaque bocal ! L’armoire était pleine de récipients désaccordés. Elle seule comprenait comment ils étaient arrangés.

Ce livre, dont l’auteur est Colline Hoareau, est édité chez Éditions Dédicaces, Montréal, Décembre 2016. Il est composé de 126 pages. Il existe en version brochée et en version numérique.

Boutique : http://www.dedicaces.ca/

         Je remercie l’auteur Colline Hoareau pour ce Service Presse, de m’avoir permis de lire ce livre et de vous faire cette chronique littéraire.

Quatrième de couverture

À dix ans, Reine-May quitte son île, la Réunion, pour être adoptée par un couple de Bretons dans le Centre Bretagne, à Sainte Tréphine. Quelques années plus tard, elle reçoit une lettre. Elle doit venir régler des affaires dans l’Océan Indien. C’est un voyage dans le temps dans deux univers différents : la Bretagne et la Réunion.

Le lecteur plonge dans les charmes de ces régions éloignées.

Reine-May a un secret que nous serons amenés à deviner et à découvrir. Ce troisième roman de l’auteure est entraînant, oscillant entre la découverte et l’émotion. Bon voyage à ceux qui auront la chance de le commencer !

A PROPOS DE L’AUTEURE :

Colline Hoareau est née à la Réunion. Il est nécessaire de connaître ses origines créoles pour comprendre son attachement au multiculturalisme et son ouverture sur le monde. Très engagée dans le monde associatif, elle exerce comme formatrice et apprécie l’idée du passage de connaissances. Depuis quelques années, elle vit en Bretagne dont elle explore la culture. Elle termine une licence de Breton et langues celtiques.

Après « L’Adieu à Lila », consacré à la Réunion des années 70, elle a écrit un émouvant roman sur la Maladie de Parkinson. Sois sage, Reine-May apparaît comme le plus abouti de ses ouvrages où se mèlent une intrigue, un secret, et les deux pays de son cœur, La Réunion et La Bretagne.

Mon point de vue

En répondant au Service Presse de l’auteur, Colline Hoareau, j’espérais de tout cœur avoir une réponse favorable et pouvoir lire ce livre.

Je remercie grandement l’auteur, Colline Hoareau, de m’avoir permis de le lire et pour sa jolie dédicace.

Pour ma part, c’est le deuxième roman que je lis de l’auteure.

C’est avec grand plaisir que je me suis plongée de cette histoire.

Merci Colline pour avoir écrit l’histoire de Reine-May qui navigue entre la Bretagne et la Réunion.

Tout au long de ma lecture, une émotion particulière m’a accompagnée. On sent en filigrane que le secret de Reine-May est bien lourd à porter.

Bretonne, de part, mon aïeule paternelle ; en te lisant, j’ai pu découvrir la Réunion et ça m’a donné envie d’aller y faire un tour, afin de découvrir les cases et la route des Tamarins...

Cela m’a donné des envies de voyages afin de découvrir la Réunion et d’aller en Bretagne découvrir Sainte Tréphine.

Dans cette histoire, j’ai aimé découvrir Reine-May qui nous parle de sa vie à la Réunion, de sa vie en Bretagne, de ses deux familles et de son secret. On ressent à travers cet ouvrage, l’amour de l’auteure pour ces deux contrées chères à son cœur. Ce qui fait, que tout au long de notre lecture, nous sommes pris par l’émotion.

L’écriture est fluide, les personnages sont attachants et l’intrigue autour du secret est bien ficelée… On sent que le secret est lourd, mais on avance en lisant, avec une certaine impatience, que des mots soient mis sur les maux…

Au fil des pages, l’émotion nous gagne… Au fur et à mesure, ce secret se dévoile à nous…

Personnellement, j’ai envie de continuer à découvrir cette auteure et de lire ces autres ouvrages.

Pour ceux et celles qui aiment les romans contemporains, la Bretagne et la Réunion, cet ouvrage n’attend que vous.

Belles lectures à tous.

Mary L.

Biographie de l’auteur

(celle du site internet de l’auteur)

Colline Hoarau est née en 1966 à l’île de la Réunion.
Curieuse, elle adore l’école et se retrouve souvent première de la classe, avec une préférence pour les matières littéraires. Elle gardera de ces années, essentiellement à la Réunion, un souvenir joyeux.
A 15 ans, elle suit ses parents dans le Béarn. C’est une rupture difficile avec son île et ses amis. Elle se plonge alors dans la lecture, dévorant toute la littérature de la bibliothèque d’Orthez. Elle aime les classiques, n’hésitant pas à lire Zola ou Balzac et à apprendre les poésies les plus longues de Lamartine.
Elle est reçue au bac à 17 ans. Elle a envie de littérature. Une année de Lettres à la l’université de Pau ne va pas la convaincre. Elle découvre l’informatique qui satisfait son esprit avide de nouveautés. Elle passe d’analyste-programmeur à formatrice, préférant l’humain aux machines.
Mariée, puis divorcée, elle veut présenter son île à ses deux filles. Elle y revient sans retrouver l’air de son enfance. Elle fera plusieurs allers-retours entre la métropole et la Réunion. Le choix est impossible entre les deux mondes, si éloignés culturellement et géographiquement.
Commence alors une période tournée vers les autres : un engagement fort à SOS Racisme, la direction d’associations d’insertion, la responsabilité dans un office HLM de la région parisienne. Puis elle devient chef de cabinet. Elle adore écrire, des rapports, des discours et, pendant les longs et fréquents conseils municipaux, elle écrit sur son Notebook. Il lui suffit d’ouvrir l’ordinateur pour que les mots arrivent. Les doigts tapotent sur le clavier à toute vitesse.
Un jour, elle retrouve une amie d’enfance qui, au cours d’une discussion, lui dit : « je pensais que tu deviendrais écrivain ». C’est le déclic. Elle imagine alors mettre en forme ses écrits. C’est ainsi que naîtra L’adieu à Lila, son premier roman.
Elle est installée avec son compagnon en Bretagne depuis 2012. Elle se dit adoptée par les Bretons, apprenant la langue et adorant le caractère de la région. Elle a l’impression de retrouver le côté sauvage du sud de la Réunion. Elle aménage son temps pour pouvoir lire et écrire davantage.
Elle vient d’obtenir une licence de Breton et Langues Celtiques à Rennes 2 et travaille dans une école Diwan en breton. Colline Hoarau est désormais l’auteure de six livres.

Bibliographie de l’auteur

(celle de l’auteur)

L’Adieu à Lila, Éditions Dédicaces, 2014

Notre vie à Trois, Éditions Dédicaces, 2015 (chronique faite sur mon blog)

Madigoù, la petite filles aux bonbons, Évidence Éditions, 2017

Peut-on tout réparer ?, Éditions Dédicaces, 2018

Le Rêve de Chat Taigne, Évidence Éditions, 2018

INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

https://hoaraucolline.com/bibliographie/sois-sage-reine-may/

Adresse mail :  hoarau.colline@gmail.com

Site internet : https://hoareaucolline.com/

L’ADIEU A LILA

Date de parution : 28 avril 2014
Éditeur : Éditions Dédicaces
Genre : contemporain
Nombre de pages : 110

Quatrième de couverture : La mère disparaît et les souvenirs qui reviennent : une famille de la Réunion, les frères, les sœurs, les jalousies, les injustices et la mère qu’il faut enterrer après lui avoir pardonné. C’est ce que saura faire Isabella, la résiliente. Cette journée particulière permettra de voyager dans « le temps longtemps », dans une île de l’Océan Indien, bien rarement décrite. Une journée où tous se retrouvent autour de Lila. C’est un voyage, au cœur de l’île de la Réunion, dans la famille réunie pour la première fois. Isabella photographie ou filme. Chaque personnage passe devant l’objectif à tour de rôle, avec les imperfections que le regard de l’autre saisit. Les portraits sont drôles ou acides. On lit ce livre comme on feuillette un album. Sensible, humain, ce récit touche et nous fait réfléchir.

MADIGOÙ, LA PETITE FILLE AUX BONBONS

Date de parution : 28 juin 2017
Éditeur : Évidence Éditions
Genre : album jeunesse
Nombre de pages : 24
Illustrations : Ben Renaut

Quatrième de couverture : Madigoù – qui signifie « bonbons » en breton – adore les bonbons et en reçoit de tous les départements d’Outre-Mer.

PEUT-ON TOUT RÉPARER ?

Date de parution : 26 mars 2018
Éditeur : Éditions Dédicaces
Genre : contemporain
Nombre de pages : 154

Quatrième de couverture : De retour de la Réunion, Reine-May semble avoir mis son histoire dans l’ordre. Léna, la bavarde, va se lier d’amitié pour la jeune solitaire. Si la Réunion est toujours présente, l’histoire se passe en Bretagne, dans cette région où se mêlent les légendes ancestrales et l’authenticité d’un patrimoine naturel préservé avec une incursion en Bourgogne.
Dans les deux volets du roman, des moments de suspense, voire de mystère nous attendent. Qui entoure la jeune fille ? Comment grandit-on quand on a un passé aussi douloureux ? Peut-on tout réparer ? Les blessures, l’histoire, le passé ?

LE RÊVE DE CHAT TAIGNE

Date de parution : 10 octobre 2018
Éditeur : Évidence Éditions
Genre : album jeunesse
Nombre de pages : 48
Illustrations : Ben Renaut

Quatrième de couverture : Chat Taigne est le compagnon quotidien de Clémentine. Heureusement qu’il est là lorsque Colin, le marin, s’en va de par les océans. Chat Taigne rêve en secret, en observant chaque jour les enfants passer devant la fenêtre. Son souhait est de les accompagner à l’école. Pourra-t-il réaliser son rêve ? Que vont devenir ses maîtres ? Restera-t-il seul ? Chat Taigne n’a pas fini de nous étonner !

ETIQUETTES POUR LES LECTEURS

#Secret

#Famille

#Adoption

#Bretagne

#Réunion

#Intrigue

#Découverte

#Contemporain

#Éditions Dédicaces

Dans cette Bretagne, j’aimais surtout ce qui me rappelait la Réunion. La lumière. Le côté sauvage, parfois. Les chaos des rivières comme les ravines. Qu’il pleuve ou qu’il soleille, je me sentais toujours éblouie et éclairée. Comme là-bas, le ciel était toujours changeant. Le crachin précédait la chaleur du soleil, partait, revenait. Il n’y avait pas un temps dans la journée, mais de nombreux, différents, qui faisaient aimer le changement. On disait même qu’il faisait beau plusieurs fois par jour. J’admirais ces nuages légers comme de la fumée qui peignait le ciel pour cacher le bleu.

Les créoles avaient oublié que, parfois, pendant des semaines, après des cyclones, on n’avait ni eau courante, ni électricité. Même les foyers les plus cossus étaient dramatiquement coupés du nécessaire.
On se retrouvait dans la ravine qui recommençait à couler après les fortes pluies pour se laver. La ravine Manapany était magique. Il pouvait se passer des années sans qu’on aperçoive un filet d’eau entre les roches. Et puis, un jour, après des pluies diluviennes, en l’espace d’une nuit, l’eau avait retrouvé son chemin. Pendant une longue journée, l’eau était marron. La rivière drainait toutes les saletés accumulées pendant des lustres. Le lendemain, elle était transparente.